L’impasse moralisatrice de la lutte contre le racisme

Billet radio pour la Première (RTBF), 7 mai 2013  

racismeVous n’entendrez plus ce générique, Arnaud. Même vous qui ne commencez votre journée qu’à 17h, vous ne pourrez plus suivre Derrick les après-midi de semaine ; après avoir annoncé dans un premier temps qu’il fallait faire la différence entre un personnage et un homme, la RTBF a décidé finalement d’imiter la ZDF en arrêtant la diffusion du feuilleton allemand, suite à la révélation que Horst Tappert, qui soit dit en passant n’est plus là pour se défendre, a été membre de la Waffen SS.

Ajoutons à cela le mauvais feuilleton de la polémique Trullemans, et on se dit qu’il y a vraiment une crise des valeurs quant aux comportements à adopter : où mettre la barre de l’interdiction de la liberté d’expression et de la censure, où poser le témoin de notre indignation et de notre velléité de nous éloigner de propos ou de personnages désignés comme indésirables ? Comment nous préserver du « Malin » raciste, islamiste, xénophobe, antisémite, islamophobe ou ancien SS qui réside en puissance jusque derrière l’agitateur d’inoffensives cartes météo ou de vieux imperméables de policiers de télévision ?

A dire vrai, il y a une grande incompréhension sur ce qu’est le racisme, et il est peut-être utile de se demander pourquoi on interdit certains propos. Grosso modo, la liberté d’expression est absolue, en ce compris pour les opinions qui dérangent, blessent ou gênent, sauf dans des cas devant être prévus par la loi, considérés comme nécessaires dans une société démocratique. Ces restrictions à la liberté d’expression n’existent pas partout. Dans le monde anglo-saxon, comme aux Etats-Unis, le fait de condamner certains propos par la loi apparaît très étrange, alors que sur le continent européen de telles restrictions apparaissent comme légitimes – peut-être le poids d’une histoire différente. Chez nous, la liberté d’expression reste néanmoins très large. Rappelons que la loi n’interdit pas le racisme ou la xénophobie en tant que tels. Vous pouvez penser qu’il faut jeter les Juifs ou les Arabes à la mer, vous pouvez même le dire dans un cadre privé ; somme toute, on ne peut pas vous interdire davantage d’être raciste que d’être idiot. Ce qui est interdit par la loi, c’est d’appeler publiquement à la haine ou à la discrimination. C’est tout – si on peut dire.

Mais poussons le bouchon de la réflexion. Pourquoi, après tout, faut-il interdire ces propos puisqu’on ne blesse physiquement personne ? Si on a le droit de penser du mal d’une communauté ou d’être raciste, pourquoi n’aurait-on pas le droit de le dire publiquement ? Si la sensibilité des « cibles » devient un argument, ne pourrait-on pas interdire tout propos potentiellement blessant envers qui que ce soit, et vider ainsi de son sens de tels dispositifs ? On se pose rarement cette question – on s’arrête généralement au constat que le racisme ou la discrimination, c’est mal, point final – et c’est pourtant l’élément capital. Si on interdit les propos publics haineux c’est sans doute parce que le Législateur a inconsciemment fait le postulat que l’esprit humain est malléable et facilement gagnable par l’effet de meute, aisément manipulable dès qu’on lui désigne une cible. Il faut bien reconnaître que l’effet d’emballement qu’on observe sur les forums des journaux suite à l’affaire Trullemans tend à donner corps à cette hypothèse ; un bouchon saute et le bon peuple entend se faire entendre comme s’il vivait d’ordinaire dans une demi-dictature où il serait privé de parole. Mais il faut aller encore plus loin et dire les choses clairement : si on considère que la promotion d’idées xénophobes pose problème dans la société, c’est en réalité parce qu’on craint… le passage à l’acte ! On craint que des préjugés xénophobes mille fois répétés finissent par se retrouver légitimés par leur diffusion multipliée et acceptée, risque d’autant plus grand lorsque c’est une figure populaire qui participe de cette propagation. On craint que les idées se contaminent et permettent qu’on s’en prenne plus facilement physiquement à des individus en raison de leur origine, couleur, religion, orientation sexuelle, etc. Ces lois nous protègent physiquement en entendant limiter les processus de justification que leur diffusion permettrait, et qui altérerait le mécanisme d’autocensure chez les individus.

La qualité de ces lois est donc qu’elles proposent un discours fort aux fins de protection des individus ; leur défaut est de prendre pour postulat que l’humain est par nature un être assez misérable, manipulable et qui se laisse facilement envahir par l’effet de meute – constat peu enthousiaste éludé continuellement par la condamnation morale des idées racistes sans autre procès. C’est là que le bât blesse, si on se repose sur le pouvoir de la loi comme parole d’Evangile. Car l’homme n’est ni bon ni mauvais par nature, et ces lois par elles-mêmes n’ont pas de vertu pédagogique ; elles tendent même, par un effet pervers et inattendu, à cliver et radicaliser des positions qui l’invoquent rapidement de part et d’autre ; elles tendent également à crisper une partie importante de la population qui estime « qu’on ne peut plus rien dire », et qui ignore généralement à quel point sa jurisprudence est limitée et encadrée. Du coup ces lois apparaissent comme terriblement moralisatrices, décalées au lieu d’être intégrées comme un outil de protection des uns et des autres.

Bref, si les lois contre le racisme et la discrimination restent nécessaires à la lutte contre les discriminations, il apparaît plus que jamais que la bataille antiraciste ne pourra pas se gagner par ce biais – le Centre pour l’égalité des chances, qui ne poursuivra pas M. Trullemans et qui estime avec sagesse que la sanction de renvoi envers lui est déjà équilibrée, a eu l’occasion de rappeler que contrairement aux idées reçues la voie judiciaire ne constitue que la portion congrue de son action. Cette bataille ne peut se gagner que par la mixité sociale, la fin de la ghettoïsation des quartiers, la victoire de la bataille de l’emploi, le mélange des citoyens, l’apprentissage des cultures, philosophies et religions de tous par tous. Ce n’est que de cette façon que la lutte contre le racisme pourra sortir de l’ornière moralisatrice et décalée dans laquelle elle se trouve aujourd’hui embourbée.

La lutte contre les discriminations est donc enfin en train de sortir de son ère bobo et moralisatrice, axée de manière prépondérante sur une logique d’interdictions, pour se porter sur le fond du débat : qu’est-ce qui rend les esprits humains si malléables et ouverts aux idées xénophobes et de repli ? On se permettra une hypothèse : racisme et repli identitaire fonctionnent en vases communicants. L’un et l’autre ne se posent que lorsqu’il faut désigner des boucs émissaires d’une situation de crise. Lorsqu’on a du travail, qu’on se sent épanoui, on n’a pas de temps à perdre à se replier sur son origine ou à déverser sa haine de l’étranger sur des réseaux sociaux. C’est lorsque la peur, la colère, l’insécurité prennent le pas dans les esprits qu’il est nécessaire de trouver un bouc émissaire. Faire prendre aux gens conscience de leur propre contingence, de leur propre malléabilité ferait donc partie de la solution.

Ce qui fonctionne, c’est le travail de l’ombre qui permet le décentrement et la réflexion. Un travail plus ingrat, certes, qui porte comme noms : enseignement, intégration, emploi. Les interdictions et les censures sont spectaculaires et permettent aux uns et aux autres de s’exciter, de se croire victimes, de se réclamer de la liberté (toujours la sienne) contre l’oppression (toujours celle de l’autre) ; mais elles servent aussi à éluder le fond du problème au bénéfice de symboles creux. C’est pour cela que virer (sans le poursuivre) un météorologue qui assume ses dérapages racistes est proportionné – ni plus, ni moins. Et c’est pour cela qu’interdire une série télévisée pour le passé de l’un de ses acteurs n’a absolument aucun sens.

Lire aussi:

Ma liberté d’expression est plus grande que la tienne



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10 réponses

  1. Dans l’ensemble je rejoins votre raisonnement, pour ce qui est du feuilleton à quoi servirait-il de le diffuser encore puisque peu de personnes ne le regarderons encore …

  2. Bonjour,

    J’apprécie toujours vos critiques à la fois nuancées et parfois un peu décalées (voire provocatrices et/ou humoristiques).

    Ici, je crois qu’il y a l’une ou l’autre considération qui pourraient s’ajouter à votre réflexion. Comme vous le dites, le racisme et la xénophobie sont délictueux lorsqu’ils sont exprimés dans la sphère publique, pas dans le for intérieur de chacun ou dans la sphère privée. Je pense que cette problématique est en fait fort liée aux médias et à certains de leurs modes de fonctionnement.

    Concrètement, ce que je veux dire par là, c’est qu’il est difficile, dans la plupart des formats médiatiques (de l’émission de télévision et du reportage de JT aux commentaires sur les forums de presse en passant par les affiches voire les mèmes Internet) ne permettent pas d’argumenter efficacement contre le racisme, ou ne serait-ce que de l’expliquer et/ou d’en comprendre les raisons (sachant que certains replis identitaires / communautaires témoignent de raisons socioaffectives, de frustrations, de difficultés de vie en communauté, voire de traumatismes…). A contrario, les idées racistes ou xénophobes ont l’art d’être simplistes. Pour peu qu’elles soient exprimées avec une certaine rhétorique, par une personne charismatique et/ou séduisante, c’est le drame… Parce qu’il est du coup nécessaire qu’en face, il y ait suffisamment de répondant, dans le même format court, peu propice à la complexification. Ne serait-ce que votre texte, pourtant limpide, agréable à lire et à écouter, cela dépasse déjà le format traditionnel qui permet d’exprimer une idée.
    Du coup, ceux qui caricaturent sont avantagés. Ainsi en témoigne le fait que cette image ait été partagée des milliers (…) de fois sur Facebook en 2012 : http://img.over-blog.com/300×275/0/54/47/21/420970_544249825591956_903112495_n.jpg

    Une deuxième chose, c’est de comparer les résultats, les conséquences. Effectivement, force est de constater qu’il existe bel et bien un racisme latent en Belgique francophone. Et pourtant, par rapport à de nombreux autres pays et régions d’Europe, les partis d’extrême droite ne percent pas en Belgique francophone. Or, il y est appliqué le fameux « cordon sanitaire », qui dit tout simplement que les partis qui ont des idées proches du racisme et de la xénophobie sont juste indésirables. Alors oui, cela se résume à dire que « le racisme, c’est mal », et non, ça ne permet pas à mon avis de contrer ce racisme latent présent chez une partie de la population… Mais cela a une certaine efficacité hypothétique du moins. Cet argument est celui de Marc de Haan (« le cordon médiatique nous est utile ») : http://www.ajp.be/egmi/content/marc-de-haan-atelier3

    Quant à mon avis, il est un peu entre tout cela, je suis partagé. Dans le meilleur des mondes, je souhaiterais que l’on puisse débattre de toutes les questions, aborder tous les sujets, le tout de manière sereine et que l’on puisse déconstruire « dans les règles de l’art » certaines doctrines comme celles liées au racisme et à la xénophobie, de réfuter les extrémismes et les simplismes au profit de la nuance.
    Malheureusement, je constate que des voix silencieuses s’élèvent dans le cas Trullemans, mais aussi lorsque des questions communautaires sont abordées (coté francophone comme néerlandophone). D’un autre côté, c’est un travail de très longue haleine que d’entendre ce type d’opinion et d’essayer d’en comprendre les fondements (qu’est-ce qui fait que les personnes y adhèrent?), c’est très complexe…
    Comme vous le dites, la réponse est probablement dans l’éducation, l’intégration (peut-être pas l’emploi à mon sens parce qu’il soulève d’autres réflexions, mais bon, ok dans la mesure où c’est un facteur d’intégration…).

  3. C’est bien, non, vraiment…je ne savais pas que seuls les chômeurs étaient racistes…. Pourtant, au début de l’article, vous avez bien parlé du présentateur de la météo ? Donc vous ne comprenez pas ce que vous écrivez ou quoi ? Allez, next…….

  4. Vous dites « Lorsque l’on a du travail, qu’on se sent épanoui, on n’a pas de temps à perdre à se replier sur son origine ou à déverser sa haine de l’étranger sur des réseaux sociaux. »

    L/Trulle.. a(vait) 3 BOULOTS RECONNUS (et pas des moindres) ET il vit BIEN (matériellement).
    Pourtant pour son « combat de beaufs sur l’autoroute » (a-t-il vraiment existé ou n’est-ce qu’un prétexte? Il n’a pas porté plainte… alors qu’on imagine que notre « flicaille » – dont il faudrait a u s s i parler, mais là gros gros gros tabou.. houlà..pas parler- l’aurait d’emblée t r è s bien reçu… ), il v e u t avoir raison (typiquement belge).
    Avoir raison, POINT. Peu importe le reste… qui n’est qu’un prétexte pour montrer à tout le monde « j’ai raison, moa » Je suis le plus fort. Je moa… non mais. Au pied. Je suis plus beau que George Clooney, moi, je suis un « clown né ». Simple, les gens me suivent, moa. C’est là que se trouve le problème du raciste. Son besoin d’identification grégaire. Travail ou pas travail, fric ou pas fric, diplômé ou pas, riche ou pauvre, bourgeois, aristo. ou prolo.. rien n’y fait. Le mal est répandu en Belgique et p a s que chez les précaires prolos, les universitaires sont bien contaminés et nationalisant, fascisants de f a i t.

    Au lieu de se taire, s’il avait une conscience quelconque de sa v u l g a r i t é comportementale, non… C’est tout le contraire…parce qu’il lui manque quelque chose de fondamental. Tout simplement. Parce qu’il est sans doute profondément habité psychologiquement par le besoin de voir le monde en clichés simplets et simplistes. Les vrais f a i b l e s et falots sont comme cela.

    Là se trouve un ressort du racisme véritable. Ce besoin pulsionnel, rassurant le « puer » (le nourrisson)… Il y a quelque chose de pourri dans la personnalité du raciste. Point.

    Problème récurrent en Belgique. Le problème est a i l l e u r s. Le problème est narcissique. La population de ce pays est par ailleurs particulièrement malade et (en)fermée, aliénée (conformisme plus aigu qu’un américain de base, c’est dire).
    Quant on s’estime parfait.. on est malade, en fait. Gros malaise perceptible …dans tous les domaines (comportemental, attitude, arrogance, partout et quasi tout le temps, accouplé à un illettrisme vertigineux… encouragé à TOUS les niveau, j’ai dit, TOUS, école, université, famille, médias, société, tous les niveaux.. Il suffit de voyager – non pas faire le touriste encagé et commercialement aliéné et incapable comme un mineur d’âge – pour s’en rendre compte. Ici, il y a un problème fondamental chez les g e n s, perclus de petites habitudes conformistes et trouillardes délirantes par ignorance crasse.. comme d’autres sont perclus de rhumatismes..).

    Quand on est incapable d’être libre (la liberté c’est c h o i s i r ses contraintes aussi), on ne peut qu’être binaire, pulsionnel, grégaire et soumis à la propagande simplette. Eux contre nous, hein? Houlàààà, on ne sait pas. Ce que le paysan ne connaît pas, il ne « mange » pas. Point. Cela tourne au délire basé sur des fantasmes ( encouragés, je répète, par toutes les instances de tous les niveaux et à tous les niveaux.). HABITUS de petit-bourgeois étriqué, c’est tout. Mr et Mme Poissonnard, vous connaissez? « Au bon beurre », excellent téléfilm français, vous dit tout sur le sujet.

    Désolé mais le travail souvent ne sert à rien sur une personnalité psychologiquement faible et pulsionnelle, il ne résout rien.(si ce n’est que les collègues doivent supporter, en plus de tout le reste, un individu malade.. à leur charge, ajoutant le poids d’un stress majeur concernant un individu capable de tout et de n’importe quoi, car amoral et pulsionnel et tordu).

    Dans la question du racisme, le problème est ailleurs. Il est dans l’illettrisme, dans l’inculture, l’ignorance et surtout, dans une personnalité m a l a d e (enfant – éducation/dressage). Oui, être raciste, c’est bien signifier une maladie de l’esprit. Une ignorance binaire. Le racisme est une p u l s i o n.

    Rien ne sert de vouloir r a i s o n n e r (ou moraliser, en effet) un raciste (un irrationnel souvent puéril moi-bon/ toi-mauvais) qui n’est que dans le victimaire (souvent imaginaire et nourri d’erreurs, le fameux « biais cognitif ») et le dolorisme, n’est qu’un individu non abouti, mais frustré de sa propre soumission.

    Souvent cette forme de psychose s’auto-alimente et s’auto-justifie. Un narcissique maladif est toujours pervers pulsionnel. La faute des autres… Il projette s u r les autres les « mauvais » sentiments qu’il ne ressent même pas. Facile.
    Rien ne sert de le raisonner, il ne se situe pas dans la Raison.

    Rien ne sert de le moraliser. Il ne peut le comprendre. Il ne peut que soupçonner une tentative hostile c o n t r e lui. Il a besoin de se sentir rassuré par le groupe.
    Il n’a pas ce genre de marques, de capacités, il est dans l’esprit de « bande », de « meute », de groupe, de tribu, de clan… (pas d’éducation et surtout pas aimé par des parents qui se reproduisent pour marquer leur pouvoir et réifier/manipuler, devenir quelqu’un de conformiste absolu, ce qui en soit est plus fréquent qu’on ne le pense et symptomatique d’esprits déjà malades.. Un chien ne fait pas de chats.)
    Des esprits incapables d’identifier les v r a i e s raisons de leur mal-être qu’ils projettent sur d’autres. « Psychologie de masse du fascisme » de W.Reich aide à comprendre le mécanisme.

    La morale n’est pas comprise par les psychopathes qui ne disposent pas des ressources cérébrales et psychologiques pour ce faire. Idem les pervers. Idem les pulsionnels « beaufs ».

    Enfin, le système économique pousse à la « raison du plus fort » et du plus tordu surtout ainsi que du pulsionnel. Jamais du rationnel. Jamais du penseur, de l’intellect…qui ferait dans la droiture.. (et non dans l’extrême-droite).
    On voudrait fabriquer des racistes qu’on ne s’y prendrait pas autrement. Peut-être est-ce le but, d’ailleurs… Tous contre tous.
    Une gigantesque hypocrisie de plus.

    Dans une société (société veut dire g e n s) malade et qui EST en pente sévère, être normal, c’est tenir droit malgré tout (et supporter les quolibets, les ragots, les médisances, les soupçons, les regards en biais, etc..)
    Pour ce faire, il faut avoir une personnalité développée et assurée, assertive. Cela ne s’obtient pas par un travail. C’est bien en amont que cela se fait….

  5. Connaissez-vous Latour-Baillet?Le comte Henri de Baillet-Latour ( 1 mars 1876–6 janvier 1942), de nationalité belge, fut le troisième président du Comité international olympique (CIO).
    Il était antisémite profond, raciste convaincu et présidait les J.O. de Berlin en 1936 paradant fièrement et jubilant avec un sentiment d’honneur rigide aux côtés de ses idoles (un certain adolf entre autres), dont il partageait entièrement les vues et le programme.
    Raison pour laquelle, admiratif des J.O. de 1936, il ne cessa de faire campagne pour qu’en 1940, ENCORE, ils aient également lieu en Allemagne adolfienne et goebelienne…

    On’en parle pas beaucoup en Belgique (car sooulever cette pierre sous laquelle sont réfugiées les vipères, en ferait sortir bien d’autres honorées, récompensées et enrichies sabs remise en question ni justice d’aucune sorte) et pourtant, il a un Fonds à son nom (Inbev), il a un musée qui lui dédie son histoire (à Virton), il y a même une chaire universitaire à son nom…

    Ce qui en Allemagne, serait impossible et en France, ferait pousser des hauts cris. Vous imaginez une Chaire « Goebbels » à l’Université de Berlin?
    La chancelière ou le Président allemand remettant des prix en son nom?
    Ici, tout est possible cependant. Rien n’est dit ni fait. Comme en Autriche… nous sommes « victimes » et collaborateurs profonds. Rien n’est clair ni s a i n. Et vous voudriez que le « boulot » résolve la mentalité infecte des petits Poisonnards belges?
    Et encore, « La Princesse Mathilde remet dans la matinée le Prix InBev-Baillet Latour de la Santé 2013 ». Cette année, le thème retenu pour ce prix est le « Cancer ».

    Ici, pas. Silence. On adule, on reconnaît, on récompense, on institutionnalise au plus haut niveau. On ment, on est p o u r les racistes… Et vous voudriez que les belges ne soient pas si malsains?

  6. Ach, le s e n t i m e n t de supériorité qu’éprouve le malade raciste quand il « écrase » quelqu’un d’autre.. cette arrogance, ce besoin de supériorité (rapport v e r t i c a l appris à la maison chez papa-maman) et ce besoin de la démontrer constamment est une signature de sa personnalité m a l a d e.

    Un être normal ne cherche pas la supériorité-infériorité. Un être sain ne cherche pas le pouvoir et ne jubile pas au malheur de l’autre. Un être normal est quelqu’un qui n’a pas de complexe et ne cherche rien d’autre que la paix. La p a i x. Car il est avant tout en p a i x avec lui-même Car il a été r e c o n n u (nâitre, co-naître) et a pu se mettre au monde. Un être normal et pacifique (non pacifiste, qui n’est qu’une sorte de NIMBY Not In My BackYard) n’hésite pas, ayant la liberté chevillé à l’âme et à la peau, à intervenir volontairement et avec détermination contre la tyrannie (quelle soit individuelle, voisins, ados ou adultes, ou quelle soit sociale, politique, économique). La tyrannie du beauf raciste se combat. Toujours. Elle ne se discute pas. Elle se détruit.

    Un raciste est un nourrisson sclérosé. Un nain apeuré et psychotique incapable d’apprendre (peut pas, il sait tout, une fois pour toutes, totalitairement pour toutes et tous, il a toujours raison).

    Un v r a i malade, cependant, dépourvu de miroir car cela sert à se voir. Dis-moi qui est la plus belle, miroir? C’est cela son problème. Impossible à résoudre. On ne guérit pas un pervers, un faible, un narcisse, un falot. Sauf si, grâce à une dépression profonde, il finit par demander lui-même de l’aide, occasion à saisir. Sinon, il n’en a pas besoin. Jamais. Au contraire. Il jubile. (voir les portraits face de ce Mr. météo, tout repu de son auto-satisfaction. Curieusement, il me vient à l’esprit l’image de F. Damiens dans tous ses rôles d’imbu idiot et énervant, et dans le film « Dikkenek » Gros Cou, expression belge signifiant l’idiot imbu de lui-même, qu’en français on appelle « grosse cheville » ou cheville enflée. L’enflure est toujours enflée d’elle-même)

    Il convient donc de se demander, plutôt que de vouloir traiter la maladie par la raison, moralisme ou autre erreur, c o m m e n t on f a b r i q u e un raciste.
    On le sait très bien. On connaît la matrice. On ne risque pas d’y toucher, nous sommes en Belgique, ne pas soulever les problèmes fondamentaux d’une amoralité sans limites. D’une amoralité tue et honorée cependant.
    La famille est une matrice également. Pas touche, papa-maman-nanfant-maison-bagnole-repu-graisse-conformisme-commerce -ignorance-inculture-arrogance-mensonge-silence et grosses turpitudes.

    Trop de remise en question (surtout qu’on les honore ici, en mettant sous le tapis d’énormes monstruosités, tout en faisant de la propagande « schtroumpfiste » lala lala lala, tandis que les autres, les sains d’esprit, courageux, sont des anonymes touchant des petits émoluments miséreux après avoir été exploités dans les guerres, les luttes et autres.. survivant dans le mépris et l’ignorance des autres. Ils ne sont pas mis en avant.).

    En FRANCE, j’ai vu le Chant des partisans (magnifique) honoré par tous les Présidents en cérémonie officielle annuelle (Sarkozy entre autres, très ému) Les enfants l’apprennent à l’école.
    En Belgique? Rien car il faut se taire. Et pour cause…Climat donc malsain entretenu sciemment ici. Pas de clarté, pas de santé. Flou et fou.

  7. En Belgique, on ne poursuit p a s les nazis. On les protège, on les met au-dessus de tout. On les paie en plus et grassement. On leur donne du pouvoir. En plus. On leur obéit, en plus. On leur laisse les commandes, en plus. On ne pose p a s de questions. En plus. On n’en parle pas à l’Ecole. On n’en parle pas à l’Université. On ne pense pas, on compte. On fait semblant d’ignorer où ils se trouvent. En plus. On fait l’étonné. On sait que l’Allemagne leur paye des pensions pour « travail » de collaboration au service de l’Allemagne, mais on ne le sait pas, on ne sait pas où ils se trouvent. Le listing d’adresses et comptes en banque (Degrelle), on ne sait pas le demander. On est muet. On ne sait pas téléponer, écrire, demander. Noooooooooon. Bête, hein?
    En plus, à la télé, parfois, on a même droit à des documentaires sur des waffen ss connus, des docu. romancés. Des docus imm. Qui se font passer pour ce qu’ils ne sont pas.
    Un hasard? Non. Une volonté.

    Par contre, tous ceux qui ont perdu 5 ans de leur vie dans des camps, on n’en parle pas. On ne les paye pas. Ils sont t o u s morts prématurément, (morts jusque dans les années 70) laissant des orphelins en chagrin éternel. Des orphelins (même issus de haute classe sociale) qui ont dû se passer de pères, donc punis aussi, et qui ont dû se passer de confort matériel. L’Etat octroyant chichement des allocations familiales limitées qui ont imposé à ces orphelins de se passer de tout pour pouvoir étudier. De se passer de jeunesse aussi. Non mais, z’avait qu’à pas être descendants de démocrates, quelle idée! Punis. Réduits.
    Ces prisonniers belges en r e v e n a n t en Belgique en 45 ont même dû s’organiser EUX-MEMES et se COTISER eux-mêmes pour se payer des soins et construire de leurs propres MAIGRES deniers par solidarité, leurs centres de soins. CHUT. PAS DIRE. Une honte.
    La « patrie reconnaissante » vous aime, les gars. Elle fait tout pour vous faire crever, matériellement. Quelle idée, être démocrate, non mais? Punis et vos enfants aussi. Et vos petits-enfants aussi. Appauvris et demandant à leurs parents « pourquoi j’ai pas de grand-père, moi? » Eux aussi doivent être PUNIS. Et pas aidés. Devant prendre sur eux, partout, tout le temps.
    On se tait. On obéit. Jamais ces gens ne font l’objet de débat structurel, et pour cause. JAMAIS
    Et on paye ensuite des impôts qui servent à entretenir les collabos et leurs descendants connus et « arrogantissimes » et soutenus dans l’impunité la plus parfaite et fermée. Cadenassée.
    On matraque une bonne propagande pour conformistes qui ne doivent surtout p a s penser. Surtout pas. Pas de morale, juste du tapis à poussières.

    Un hasard? NON. Une volonté. Claire, évidente, pourtant. Démocrate? Puni et appauvri. Devant se battre et ferrailler (temps, énergie) pour rapiner quelques petits sous. Comme ça, ils sont occupés et leur temps perdu est du temps gagné pour qu’ils ne pensent pas, on ne sait jamais, ils pourraient être contaminés par cette « liberté » familiale et diffuser leurs « mauvaises » idées .. On ne sait jamais, faites-les pédaler à perdre haleine et la tête dans le guidon, comme ça, ils ne contaminent pas avec leurs gènes de liberté.
    Nazi collabo? Enrichi et promu au devant de la scène, pouvoir. Institutionnel. Connu. Remerciés.Leurs noms s’affichent partout, ils sont dans tout (banques, culture, aviation, tout tout tout partout) Et ils en font ce qu’ils veulent en toute liberté. Ils peuvent tout. Le peuple geint et boit à grandes goulées la propagande et le conformisme. Ne les éclairez pas.
    On a des sous pour les collabo mais pas pour les démocrates.
    Jamais. Ou alors avec des discussions de marchands de tapis qui durent plus de 25 ans. Une spécialité belge : noyer le poisson. Méthodiquement. User, fatiguer, éreinter, en espérant qu’ils meurent avant.
    Institutionnalisé.
    Fin de l’histoire. Production et entretien du racisme à tous les niveaux. Point.

  8. En ce sens, ce Mr. météo (dont je l’avoue, j’ignorais l’existence, sa chaîne me donnant des boutons – pas de télécommande 😉 , un rapide coup d’oeil sur leurs programmes affolants de répétition du même, et c’est m o n opinion – liberté d’opinion, gnon, gnon- à la tête grassement satisfaite, ne me revient pas, c’est épidermiquement subjectif, en raison d’un certain déterminisme social, aussi, soyons clairs), pur produit de la « tite belziek » sclérosée et confite dans sa toute petite bourgeoisie étriquée et figée, n’est que l’idiot utile de service.

    Pas assez subtil, le gars. Trop boulevardier. C’est ceux qu’on préfère. Cela permet de cacher l’institutionnellement maladif et les tous grands racistes aux grands noms, cérémonieusement confirmés auxquels on obéit, en se taisant et cachant tout.
    On voudrait notre « bûcher des vanités » aussi, mais alors à toute et si petite échelle si rance, étouffant dans son provincialisme aigu.
    Ce pays est malade, profondément. De tous ses mensonges, ses arrangements, ses marchands de tapis, ses victimaires pathologiquement entretenus.

  9. Une des raisons pour lesquelles le racisme a encore de beaux jours devant lui chez nous, ce sont précisément tous ces organismes créés pour lutter contre celui-ci comme le Centre pour l’Egalité des Chances, et qui doivent justifier leur existence.

    Si vous n’avez pas encore vu cette vidéo, voici ce que Morgan Freeman disait du racisme. Il remet l’église au milieu du village et ça vaut son pesant de cacahuètes: http://www.youtube.com/watch?v=I3cGfrExozQ

  10. Bonjour Mr de Smet, je faisais un tour sur le web et j’ai vu votre article… LE RACISME…

    Oh « gays » vive la Rose… (comme dans la chanson mais sans l’orthographe) Aîe… Les homos vont voir « rouge »: Mme Raskin… vous êtes raciste et homophobe… ! Allez, vas-y Nénesse (s) (au pluriel) pour être lynchée avant d’être jugée. Bref, si on en compare ma réflexion quoique humoristique et celle du gay pas fort content, toute cette intolérance frise l’indignation alors qu’il faudrait mieux en rire…. Mais non, le Belge est un grand critique idem l’étranger qui vit ici depuis Matuzalem… Tiens au lieu de dire  » l’étranger » je vais dire: « L’Arabe aussi aime critiquer son prochain » Si c’est pas vrai ? Tiens, je te donnes un exemple: Tu sors de l’hôpital avec la tête enrubannée de blanc à cause des 6 points de sutures et il y a le « berbère » de chez  » Mohammed  » en face qui se marre bien de ta « tronche » derrière ton dos… Mais si tu dis que sa femme devrait ôter son voile lorsqu’elle va faire ses courses, t’es devenu un « Raciste »…
    Le problème belge est qu’ici personne n’a assez de discernement pour concevoir l’acte raciste de l’humour noir… Notez que dans certains départements français, c’est pas mieux… Mais il faut croire que chacun en oublie a véritable signification du mot… alors on est toujours Raciste pour n’importe qui et n’importe quoi… C’est un phénomène à la mode de critiquer autrui… et puis, entre-nous, cher internaute qui me lit (avec patience….)… lorsque l’Arabe, il contourne les lois et que tu lui fais remarquer, cela lui sert de te traiter de « raciste » ! Pourquoi ? .Parce qu’il te fait un procès et il se récolte encore des « euros » sur ton dos pour t’avoir manipulé ( comme le parti Islam et son ex leader, le faux frère du peuple crédule)

    Traiter les gens de  » Raciste, Homophobe, Islamophobe et même -trou du Q – » (sorry pour l’expression) c’est devenu un business pour certains francophones… parce que en étant insultée, la victime insulte à son tour…et c’est un cercle vicieux… puis, arrive un jour où la victime couche sa « défense » sur le papier et là, l’instigateur s’en met plein les poches…. Histoires de manipulations…mais le responsable là dedans, reste l’ETAT BELGE à cause de son HYPER TOLERANCE A LA LIBERTE D’EXPRESSION…

    « Oh… gué… vive les roses, -de préférence les blanches et sans épines…- »

    A un de ces jours, tout le monde, j’ai du pain sur la planche ….euh… ou du « couscous » sur le feu pour ne pas être raciste dans ma manière de m’exprimer…

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