Humeur – 8 août 2013
Une échevine surprise en plein adultère nocturne dans la salle du conseil communal par deux jeunes de seize ans qui passaient par là et ont trouvé rigolo de filmer la scène avec leur téléphone portable. Des journaux qui trouvent pertinent d’en faire un article, voir une « une », et de mettre ladite vidéo à la disposition des internautes…
C’est l’été, me dira-t-on, et l’actualité se nourrit de ce qu’elle trouve à se mettre sous la dent : on ne peut pas tous les jours gaver le lecteur estival avec des sujets aussi ennuyeux que Monsanto, les discussions israélo-palestiniennes ou la guerre en Syrie. Il faut un peu de légèreté dans ce monde de brutes, que diable.
En réalité, l’été et les journalistes stagiaires ont bon dos ; ce genre d’anecdotes sans importance qui se transforment en montagne dès qu’un média s’en mêle ont tendance à se multiplier, et pas seulement en basse saison. C’est la magie des réseaux sociaux qui est à l’œuvre. Gaëlle S. en sait quelque chose ; cette collaboratrice du MR, connue pour son esprit de répartie et ses tweets trempés dans un cynisme rafraîchissant dans un monde virtuel parfois très lisse, a perdu son emploi pour un tweet douteux commis lors de la catastrophe ferroviaire de Compostelle : « les couillons qui ont marché pendant des semaines pour rejoindre Compostelle sont privés de célébration à cause de ceux qui arrivaient en train^^ ». On peut disserter à l’envi sur le caractère anodin de ce tweet, sur l’humour des uns et des autres et sur l’éventuel devoir de réserve que devrait respecter un collaborateur d’un parti politique – d’autres l’ont déjà fait avec talent. Pour ma part, je trouve surtout préoccupante cette tendance croissante à juger des propos sur le web de manière déconnectée, sans intégration du contexte et de la personnalité des gens concernés, et à donner à l’émotion issue de ces phrases déconnectées de leur contexte des conséquences aussi lourdes. Comme expliqué récemment, cela nous mène tout droit à une société du politiquement correct absolu, où chacun sera prié de faire « un » avec chacune de ses expressions facebook ou chacun de ses tweets. Or demander cela, c’est comme demander à quelqu’un de n’avoir aucune contradiction : cela revient à lui demander de s’arrêter de penser.
Ce qui frappe ici, c’est surtout le succès ambiant de la délation. Le tweet de Gaëlle serait passé inaperçu si de belles âmes anonymes ne s’étaient pas plaintes en relayant l’affaire vers un média, et si les journaux ne s’étaient pas ensuite emparés de l’affaire. De même, l’échevine de Hoeilaart doit ses problèmes à la médiatisation que certains ont choisi de faire de sa vie privée. Elle se retrouve à faire face à une création journalistique enclenchée par deux jeunes délateurs ayant agi au nom de… au nom de quoi, au fait ? S’érigent-ils en défenseurs de la bonne morale, ces jeunes qui ont diffusé le fruit de leur pêche dans les médias ? Sont-ils choqués qu’on utilise une salle communale pour batifoler, eux qui passaient par là en plein milieu de la nuit ? Non, même pas ; délateurs pour la frime, pour exister, pour jouer les paons en face des potes qui vont sûrement trouver ça « trop cool » de se payer l’honorabilité et le ménage d’une élue. Qu’une certaine presse se fasse le relais de démarches aussi scabreuses et inutiles ne lasse pas de surprendre.
On répliquera qu’il y a peut-être quelque chose de culturel, que la délation est un sport national, ou relève de la nature humaine. En la matière, c’est vrai, les chiffres interpellent. L’ONEM reçoit 200 plaintes chaque mois de la part d’honnêtes citoyens dénonçant une fraude sociale, généralement un voisin, un ex-ami, un ancien conjoint – et comme on n’arrête pas le progrès, un site sera prochainement mis au point pour faciliter la dénonciation. Même tendance « citoyenne » du côté des impôts : rien que sur les six premiers mois de 2013, 1.227 Belges ont dénoncé quelqu’un auprès des services du fisc. Dans un pays dont l’ampleur de la fraude sociale et fiscale est mise régulièrement en exergue, on ne sait s’il faut en rire ou en pleurer ; d’autant qu’à lire les témoignages (apparition d’une piscine ou d’une nouvelle voiture chez le voisin), il est permis de penser que ces gestes civiques, généralement guidés par le bras courageux de l’anonymat, ne sont pas dictés par la volonté de dénoncer les fraudeurs, mais de dénoncer ceux qui ont l’air de s’en sortir mieux, avec ou sans fraude.
Le paradoxe est que la délation est autant répandue qu’elle a mauvaise réputation. Instinctivement, le fait de dénoncer renvoie à quelque chose de honteux, renforcé par l’anonymat, et est associé au manque de courage. Le traumatisme de l’occupation de 1940, où ceux qui se retrouveraient dénoncés risquaient leur vie, accentue le malaise culturel. Bien sûr, il est des cas où la délation s’impose comme une nécessité absolue ; si vous êtes témoin que votre voisin maltraite sa femme ou abuse de ses enfants, il serait criminel de ne pas le dénoncer – encore faudrait-il que la conviction soit fortement ancrée et alimentée par une preuve ou un témoignage direct. Mais dans les petites dénonciations dont nous parlons, rien de tel. Rien d’autre que de la jalousie, de l’envie de faire parler de soi ou de se faire bien voir.
Cela n’excuse en rien les comportements faisant objet de la délation, quels qu’ils soient. Mais comme ne pas éprouver un vrai malaise devant ces citoyens épris de vertu trouvant normal de rédiger des courriers anonymes ou de balancer les ébats d’autrui en toute bonne conscience ? Que cela nous apprend-il de l’état de notre société et des peurs, des jalousies et du mal-être ambiants, lorsqu’on songe à ceux qui prennent de leur temps et de leur énergie pour dénoncer à la maîtresse les petites turpitudes des autres ? Il est permis de ne pas approuver les comportements dénoncés tout en trouvant nauséeux le principe de la dénonciation – dès lors, bien sûr, que la santé ou la vie de quelqu’un n’est pas en danger.
« Cour de récréation », oui. Cela pourrait prêter à rire. Mais la conséquence de telles affaires est que des gens perdent leur honorabilité, leur couple ou leur emploi. Juste parce que quelques hormones adolescentes armées d’un smartphone passaient par là, ou juste parce que de belles âmes n’encaissent pas l’humour noir d’un esprit un peu plus libre que la moyenne. Voilà comment une étrange censure populaire, relayée par un voyeurisme qui se retranche derrière le mobile de moins en moins crédible de l’information, bride celles et ceux dont la tête dépasse. Au point qu’un journal trouve normal de diffuser une vidéo où des élus s’envoient en l’air, ce qu’on ne songerait pas une minute à faire s’agissant du moindre quidam. Au point qu’un parti libéral en vienne à se sentir contraint de sacrifier l’un de ses esprits les plus critiques sur l’autel de la pudibonderie. Tout va très bien, madame la marquise.
Sur le même sujet:
Catégories :Articles & humeurs
Bien d’acord avec toi, sauf qu ce sot ce mêmes politiques » qui préconisent un renforceme,nt de la « moralité publique » ou du civisme obligatoire par le renforcement, notament, des amenes administrtives..
A croire que certains doivent regreter le bon vieux temps de l’occupation allemande, là c’était encore plus « jouissif », une bonne lettre de délation envoyait les gens à la mort.
De plus cette anecdote lamentable doit rejouir les vieux cons, la relève est toujours prête, la preuve !
Belle analyse ! Ma seule remarque concerne le lien rapide fait entre d’une part l’acte de filmer et diffuser cette vidéo et d’autre part l’éclatement (probable) du couple. À partir du moment où l’adultère existait, la diffusion de la vidéo n’est d’après moi que l’élément révélateur. La véritable cause de l’éclatement est l’adultère lui même.
Ne seriez vous pas en pleine confusion ? la vie sexuelle, affective des personnes ne relève-t-elle pas de la vie privée ???? au nom de quoi diffuser ce qui relève de la vie privée dans le grand public. vous me semblez dopé à la moraline… de plus qui êtes vous pour juger d’une situation dont vous ne connaissez en rien le contexte ?
Vie…. p r i v é e, d’accord, mais alors il y a ici abus de « bien public » détourné à l’usage p r i v é.L’endroit n’est p a s privé, mairie est un lieu qui n’appartient p a s en propriété privée à son Maire. Point barre.
Et là, cette vidéo est révélatrice de l’abus de bien public. Une forme de « corruption » également.
Les menaces, intimidations et les tentatives d’agression (course poursuite par 3 beaufs vengeurs) effectuées par ces « élus » de la populace sont également significatives et très révélatrices du « niveau » bas de gamme des représentants dits « publics ».(rencontre en short dans un « stamcafei », usage (électricité, espace, entretien , mobilier, etc payé par les c o n t r i b u a b l e s)de l’espace public détourné à des fins privées, etc… corruption ordinaire. Niveau de conscience publique=zéro.
Il ne s’agit p a s de vie « privée » dans un lieu public qui ne peut en AUCUN cas être utilisé à des fins PRIVEES et PERSONNELLES. JAMAIS.
Donc, il n’y a pas à tourner autour du pot. Il y a abus d’espace public à son propre u s a g e personnel. POINT BARRE. Corruption de fait.
Cette vidéo est significative de la « justice dite immanente ».
Pourquoi le faire (et de façon si « glamouresque » par ailleurs;-) dans les locaux de la Mairie? La Mairie n’est pas un endroit privé à usage p r i v é.
Hotel, jardin personnel, voiture, appart, ces élus n’ont pas les moyens?
Mais l’ultralibéralisme ultra capitaliste consiste bien à utiliser toutes les méthodes (propagande sur la « mauvaise » gestion publique y comprise, bourrée de gros mensonges et clichés pour bas de front) afin de p r i v a t i s e r les biens publics.
Ici, il ne s’agit donc p a s de vie « privée » mais d’abus de lieu public à son propre bénéfice privé.
La vie privée s’effectue dans des lieux…privés! Point barre.
Les menaces, abus d’autoritarisme, intimidations, courses poursuites sont très révélatrices de ce pouvoir qui dérape dans l’abus et l’autoritarisme permanent de gens complètement malsains car de niveau bas de gamme de base (et cependant élus..)
DELATION par contre…est t r ès différente
http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9lation
« La délation est une dénonciation méprisable et honteuse. Elle consiste à fournir des informations concernant un individu, en général à l’insu de ce dernier, souvent inspiré par un motif contraire à la morale ou à l’éthique et donc honteuse.
(ICI LA PSEUDO MAIRE est au courant donc il ne s’agit p a s de délation et organise sa vengeance contre les jeunes, menaces, autoritarisme, abus .. intimidation)
Tournée contre un individu ou un groupe d’individus, la délation est faite par un délateur, individu ou groupe de personnes, pour son gain propre (s’enrichir et accaparer les biens d’autrui) ou pour lui nuire de manière malveillante (jalousie, envie, haine). Le délateur peut être rémunéré par un pouvoir qui cherche à obtenir des renseignements contre ses adversaires ou ses ennemis.
C’est une forme de trahison et d’opportunisme
Du point de vue de la stratégie, elle appartient aux modes de corruption. Elle peut également se manifester sous forme de faux témoignage ou de calomnie .
Le langage populaire dénote d’un large vocabulaire pour désigner un délateur : mouchard, balance, donneur, indic, pou cave, sycophante, cafard et de manière plus étendue collabo, traitre ou Judas.
Incitée par des régimes autoritaires ou dictatoriaux ou par des forces d’occupation, généralement occultée et anonyme, elle est facilitée par un pouvoir qui diffuse et défend des théories racistes et discriminatoires
La délation ne doit en aucun cas être confondue avec le lancement d’alerte, activité désintéressée et risquée consistant à informer le public, les media, les élu(e)s de pratiques douteuses ou dangereuses de la part d’entreprises ou d’organisations diverses, qui de la sorte menacent l’économie, la santé, la société en général…
Cinq siècles avant notre ère, l’art de la guerre (Sun tzu) fait déjà référence à cette notion dans son dernier chapitre « De la concorde et de la discorde » (Yòngjiàn). »
Dans le cas présent, de c o n f u s i o n généralisée entre privé-public (il y a de fait depuis 20 ans, fusion du privé avec le public, cela s’appelle de la c o r r u p t i o n), l’on confond « lanceur d’alerte » avec délation.
En ce que concerne la délation incitée par les autorités de son voisin, il s’agit tout simplement du pire des dérapages dans l’autoritarisme et la discrimination. Encourager la dénonciation anonyme de son voisin est un signe de système autoritaire. Nous y sommes et le peuple confond privé et public (corrompu lui aussi, enfin, après 20 ans de matraquage de la confusion et de la menace et de l’insécurité économique, bingo, cela marche!).
Comme le peuple belge est rarement éveillé et libre, cela marchera à fond. Des petits collabos qui tirent leurs fonds privés de la collaboration « au bon beurre » avec l’occupant nazi-si-propre-correct-dans-leur-uniforme-bien-repassé-hein-madame et que l’on s’est b i e n gardé dans ce très plat pays d’éveiller à la conscience citoyenne ne risqueront pas de lutter. Au contraire, faible, lâche et plein de turpitudes impunies (Belgique collabo du h a u t en bas et non dénazifiée..) produisant personnalités bien perverses, prêtes à la traque de l’Autre, cet ennemi. Civil war… cela sert les gros intérêts.
DELATION – DENONCIATION
Dans t o u s les pays UE des sites de dénonciations anonymes (« la vengeance internet ») Ministères sont mis en place officiellement.
Les belges n’auront évidemment pas le réflexe d’un peuple libre et émancipé.
Les espagnols, eux, ont déjà décidé de le détourner : ils y envoient en masse des dénonciations… du Gouvernement lui-même : contrat social rompu= contrat léonin, donc illégal, illégitimité des mesures austères prises, dénonciations du pouvoir lui-même par le site du pouvoir lui-même. Massif à tel point que le site de « délation » sature de dénonciations du gouvernement lui-même. Voilà une réponse intelligente et efficace.
Intelligence et résistance. (mais il s’agit là d’un p e u p l e intelligent, cultivé et libre à l’exact opposé du peuple belge qui, lui, n’a aucune conscience ni morale et encore moins de culture politique ou démocratique, seuls les conglomérats de lobbies de petits propriétaires et les assemblages de très petits intérêts à la petite semaine gouvernent ce pays)
Les belges s’en donneront à coeur-joie car ils sont très binaires et très peu éduqués ou conscients. Ils sont plutôt en général prêts à tout pour 3 centimes. La lâcheté et la perversité du faible falot sont connues. Ici, elles sont généralisées.
Quand même… fou rire.
Voir « Tournez Ménages » (;-p ))) des Inconnus…
« Et après le cinéma, tu bèèèz? » hahaha
La version belge(« Et après le stamcafei », tu bèèèz? » ;-)))
ne dément pas la réputation (mondiale) du belge (C’est Coluche qui se marre!)
Enfin, tout cela a été fait CORRECTEMENT en patois vlaams (car la l a n g u e néérlandaise n’est pas encore intégrée ni assimilée au 21è siècle dans notre plat pays, si « évolué » et si cérébralement rapide ;-))) de Hoeilaart, commune rabiquement raciste anti-francophone, autoritariste, etc…qui interdit les jeunes et les poursuit, etc…
Ridiculiser un pouvoir corrompu, c’est aussi « jouissif »…
Afin de s o r t i r de cette tendance structurelle belge de base à fonctionner cérébralement dans la p a r a logique (confusion, biais cognitifs et narcissisme puéril qui sont eux-mêmes auto-délation… d’une psychologie égocentrée et craintive du cocufiant qui se dénonce ainsi lui-même et a peur d’être pris « la main au panier » .. projetant son habitus conservateur sur l’espace public, l’appelant « vie privée » – ceux qui montent à la défense de la « vie privée .. avec abus de biens publics, tel l’usage d’une infrastructure payée par le contribuable pour son intérêt personnel et privé, idem les automobilistes qui se parquent sur les trottoirs parce que cela les arrange.. d’entretenir leur obésité physique et mentale, et tant pis pour les piétons contribuables qui n’ont qu’à grimper aux murs.. na – et s e u l e m e n t cela, confondant prémisse et conclusion, dans un biais cognitif si répandu dans ce pays, outre la propagande pour neuneus) voici de l’info sur le s y s t è m e. .
On rappelle que :
Un hôtel communal n’est PAS une PROPRIETE PRIVEE. POINT BARRE. Il n’APPARTIENT P A S, il n’est PAS propriété PRIVEE du « bourgmestre » -maire. POINT BARRE. Nous ne sommes PLUS au MOYEN AGE! Le bourgmestre-échevin ou autre NE PEUT EN DISPOSER POUR S O N usage PRIVE.
POINT BARRE.Il n’en est PAS PROPRIETAIRE PRIVE.
(Système dont le totalitarisme se montre à présent sans vergogne, est de plus en plus visible aujourd’hui, d’où l’appel à la délation,entre mille et un autres symptômes qui forment un ensemble – alors qu’auparavant, il était juste dissimulé et reposait sur des habitus de moutons bélants ultra conformistes et ultra conservateurs peureux TRES crédules et non informés surtout n o n -p e n s a n t s ni logiques, la propagande et l’émotion tenant lieu de neurones dans ce plat pays dresseur d’animaux de cirque émotionnel,et extrêmement puéril, moa-moa j’ai, comme nul autre en Europe).
http://www.wikistrike.com/article-herve-kempf-il-est-vital-pour-l-oligarchie-de-maintenir-la-fiction-d-une-democratie-119389258.html
« L’oligarchie ça suffit, vive la démocratie »éditions du Seuil, Paris, 2011 Hervé Kempf (journaliste, écrivain)
« Le glissement de la démocratie vers l’oligarchie ne s’est pas fait brutalement, mais plutôt de manière insidieuse…
(Depuis 1980)
Cela s’est opéré avec le creusement progressif des inégalités – dont on a véritablement pris la mesure ces dernières années. Tout le discours de l’oligarchie consiste à préserver la fiction de la démocratie. Il est vital pour le maintien d’un système inégalitaire que le peuple continue à croire qu’il est en démocratie, que c’est lui qui décide. Aujourd’hui, une partie de la classe dirigeante est cependant en train d’abandonner l’idéal démocratique et aspire plus ou moins ouvertement à un régime totalitaire. »
Et encore :
« ’L’oligarchie témoigne d’une conscience de classe aiguisée, d’une communauté sociologique solidaire. Mais, face à l’oligarchie, pourquoi une telle passivité, une telle apathie collective ? Pourquoi ne se rebelle-t-on pas ?
L’évolution du capitalisme s’est accompagnée d’une transformation majeure de la culture collective. L’individualisme s’est exacerbé à un point sans doute jamais vu. Il forme aujourd’hui le fond de notre culture, de notre conscience collective, de notre façon d’être. C’est ce qui cause notre faiblesse et notre incapacité à nous rebeller. L’individualisme fragmente la société. Il nous paralyse et nous handicape face à des gens qui, même s’ils sont peu nombreux, « jouent collectif » et sont très cohérents. »
Ainsi que ce constat :
« Il y a, dans une large part des classes moyennes, un conservatisme fondé sur la crainte. Elles savent que les mécanismes de la démocratie sont très affaiblis, que la situation générale se délite, que les institutions de solidarité collective sont mises à mal. Mais elles estiment que le capitalisme finissant et l’oligarchie leur garantissent une certaine sécurité face à l’ébranlement du monde. Après tout, cet ordre existant, bien que très critiquable, nous assure un confort qui pourrait être perdu en cas de changement majeur. Mais la situation ne peut pas rester stable. La sécurité actuelle est une fausse sécurité. Si l’on n’agit pas, si le sentiment d’indignation exprimé par les lecteurs de Stéphane Hessel ne se transforme pas en engagement, les oligarques, face à la montée de la crise sociale et écologique, nous entraîneront dans un régime de plus en plus autoritaire. Un régime qui affaiblira le confort, mais aussi la liberté et la dignité de chacun. »
@Dr Marie C.R.G. Raskin, je ne sais ce que vous fumez mais c’est de la bonne… seriez vous un adepte des thèses complotistes ? je sens dans vos propos comme un délire quelque peu paranoiaque, relisez vous ! Quel dogmatisme, que vous pouvez être sentencieux ! Vous arrive-t-il non pas de vous remettre en cause mais tout simplement en question. Je vous conseille vivement d’aller consulter, et de vous faire traiter, cela nous évitera vos remarques quelque peu hallucinantes….
texavery
Votre intervention n’a AUCUNE argumentation. AUCUNE.
C’est un festival de clichés de base (vous fumez? Vous buvez? Vous êtes parano? Faites-vous soigner…) que l’on retrouve dans tous les forums (au lieu de l’erroné « fora ») b e l g e s (peuple connu du monde entier pour son v i d e intellectuel et culturel) s’adonnant au café du commerce égocentrique et à l’opinion. Au lieu du SAVOIR et de la RAISON..
Si l’on ne partage pas les exposés du DR.Raskin, ou si l’on s’interroge sur ses interventions (ce qui est mon cas), l’on est p r i é CEPENDANT de s’exercer à l’argumentation!
Démontrez!
Argumentez au lieu de ne faire que vous glorifier de votre opinion et de votre sentiment à son sujet, en suggérant des insultes…des raccourcis.. et autres symptômes de la fameuse para logique belge.
Vous démontrez magistralement ce que le belge pratique (car il est incapable de p e n s e r, savoir et de r a i s o n n e r), c’est cette propension des cerveaux vides à se raccrocher à des clichés, court-circuits et aux biais cognitifs si typiques de ce « pays ».
Comment voulez-vous que ce peuple puisse s’émanciper alors qu’il est infecté de courte vue, de conservatisme ravageur et d’ irrationnalité brutale?
Plus bête que méchant….mais ça (le redactionnel de f.desmet) c’est rien, par rapport à ce que le roi Louie ( L.L) dans la jungle politique belge dit de moi avec sa bande de guignols depuis 3 ans sur over-blog sans que cet hebergeur veuille ôter le tout et lorsque le parquet répond « on ne peut rien faire à cause de l’immunité » alors… du coup, j’écris un traité sur la cyberintimidation, ( = Cybercriminalité pour les néophytes…) il n’y a pas de lois ici et Elio laisse tout faire, allez comprendre…
Pourtant qu’est ce que le Roi Louie ne lui a pas dit…aussi…mais non, « c’est paaaaaas graaaaaave » dit le législateur belge….pourtant, je suis pas n’importe qui non plus, même si j’ai pas ma tête dans le journal… ( surtout pas…)
Bon, ben… ne m’oubliez pas fin de l’année les gens, un bouquin d’un ex barbouze , ça vous tente ? Scénariste aussi..et puis Dr en Sciences, comme la star nationale, sauf que moi, le diplôme est vrai…
allez les belges, peut être que grâce à mon bouquin (et un rapport pour un sénateur européen) les victimes de diffamations vont peut être enfin être dédommagées par 1 loi qui mets tous ces guignols justiciers , en taule ou à l’asile…
nb: non, je ne suis pas domiciliée en Belgique quoique je fasse partie des frites… comme vous.
Dites F. Desmet, pourriez dire aux gens de mettre leurs vrais noms dans les commentaires: Quand on est droit dans ses bottes ou quand on n’a pas de « porte de derrière », on met son vrai nom à moins d’être une star du show bizz
@Tex Avery : Je ne juge pas l’acte … je dis juste qu’il est inexact d’après moi de dire que c’est la diffusion de la vidéo qui fera éclaté le couple … sil il éclate réellement, ça sera à cause de l’adultère en lui même
Oups … excusez l’orthographe : « éclatER » et « si il »
@ThibsR: Meuuuuh non…, le mari de la victime de ce guignol immature fait peut être aussi la même chose, ou reste tolérant pour sauver son mariage, Fait pas bon être « coincé » en Belgique surtout avec l’adoption permise pour les gays (un exemple…) De plus, le libertinage n’est plus un crime à notre époque ( N’est ce pas Elio ? ) par contre la diffamation et la calomnie en font partie…
Aussi ThibsR , pas de conclusion hâtive, t’es pas dans la « tête » du mec…
Je suis sans doutes effectivement trop vieux jeux 😉
Il est assez symptomatique de lire tous les commentaires..
En effet, tout le monde est obnubilé par la seule mésaventure de l’échevine en culotte…
PERSONNE ne relève l’essentiel de l’intervention de F.Desmet sur la DELATION ONEM.
Tout cela est révélateur du niveau psychologique
Et partant, de la totale infiltration du totalitarisme dans les esprits.. Totalitarisme devenu anodin et normal banal pour eux. Cela ne les inquiète pas, ne les fait pas hurler.
Tout ceui les préoccupe c’est la polygamie avérée (conservatisme de fait) des zélus. Et sans doute, la leur…
Dupont Lajoie…
Et quand les divers « pouvoirs » d’ici et d’ailleurs installent des caméras (cachées aussi) partout « pour-votre-sécurité » (hahaha) et conservent légalement vos emails, tweets ou autres consultations d’internet ainsi que vos messages sms, que votre gsm permet de vous géolocaliser en permanence (sauf si vous vous faites agresser, là, rien, personne… oh comme c’est dommage) etc… vous dites quoi?
Et quand vous ignorez délibérément que facebook (le café du commerce mondial pour puérilisés mentalement prolétarisés et adolescents perpétuels), twitter, microsoft, etc… sont des entreprises US qui ont été « autorisées » (par la FCC notamment, ohhhh) à se lancer sur le marché de dupes des con-sot-mateurs pavloviens conditionnés au con-formisme béat, en échange de v o t r e vie privée scrutée, archivée, enregistrée, et dans ce but, vous dites et faites quoi?
Rien.Silence.Vide.Néant. Bétise totale. C’est là-dessus qu’ils comptaient et ils avaient raison. Réussite. Avec v o t r e concours (payant en plus!)
Le limogeage d’une collaboratrice du MR pour son twit a indigné beaucoup de monde. Ils y ont vu une nouvelle forme de sansure. Il est clair que le MR comme la majorité des partis de droite ménage les cathos pour des raisons électorales, mais, tous ces indignés, auraient-ils eu la même opinion pour un twit ironique à propos du pélérinage à La Mecque, un pélérinage juif par exemple?
Ce qui est étonnant c’est de constater que la délation n’a pas mauvaise presse en Grande-Bretagne où non seulement l’on ignore le stigmate de la délation pendant l’occupation mais où l’on considère que les fraudeurs détruisent le système de protection sociale et qu’il est donc moral et nécessaire de les dénoncer, alors qu’il s’agit pour nous de délits sans victimes