La Laïcité, la boîte noire philosophique à revoir. Pour une dialectique civilisationnelle. Entretien avec François De Smet

Académie Royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique – Collège Belgique, 21/03/2012

L’Académie royale fait appel, pour le programme de cours-conférences du Collège Belgique, à des académiques confirmés, élevés et restés dans le sérail, mais pas seulement. Le jury de sélection n’a jamais hésité à donner la parole à de jeunes intellectuels qui ont déjà une belle expertise dans leur domaine, qui ont des choses, nouvelles, profondes, contrastées, à nous dire et le disent bien.

C’est, à l’évidence, le cas de François De Smet, jeune docteur en philosophie de l’ULB, auteur de plusieurs ouvrages sur le mythe de la souveraineté (sa thèse), sur les Droits de l’homme (son mémoire de licence), les colères identitaires et sur le Tiers autoritaire, son dernier paru en 2011. Ce « bosseur » stakhanoviste, curieux et engagé, partage son temps entre des fonctions professionnelles dans le secteur social (égalité des chances, aide à la jeunesse), des recherches menées au Centre de Théorie politique et au Centre Interdisciplinaire d’Études des religions et de la laïcité de son Alma mater, ses chroniques d’actualité chaque semaine à la RTBF et l’écriture de films documentaires.

De prime abord, son profil de gendre idéal, ses manières policées et ses paroles posées séduisent ou irritent. Mais dès que la conversation s’anime, c’est une intelligence brillante, critique, refusant les facilités et les réductions commodes de la pensée qui s’exprime. François De Smet nourrit une telle phobie du dogmatisme, du prêt-à-penser et du cloisonnement des chapelles idéologiques, qu’il s’impose, pour chaque sujet de réflexion, une démarche de remise en question en partant du contrepied des idées reçues et de ses convictions pour retisser une trame solide d’argumentation. Il n’y a donc chez lui, ni propos lisses, ni faiblesse ni complaisance mais une vraie courtoisie et une ouverture qui l’amènent naturellement à l’écoute et au respect de l’autre, pour affiner sans cesse les ingrédients de sa réflexion sur le mieux vivre ensemble.

Ses livres scientifiques, comme ses articles de vulgarisation et ses papiers d’humeur témoignent de son étonnante maturité intellectuelle, de la finesse de ses analyses et de son apport original aux débats sociétaux contemporains. Son humour, son sens de l’autodérision, sa sincérité ajoutent au plaisir de le lire ou l’écouter.

Des rencontres comme celles-là nous rendent sereins. La relève de la pensée sauvage, celle qui gambade hors des sentiers battus et rebattus, mais dans les sillons de la science rigoureuse, est assurée. C’est bon pour notre moral, en ces moments d’austérité qui font ressurgir les démons de l’obscurantisme et des replis frileux sur soi, sur son identité, ses acquis, son terroir ou sa paroisse.

François De Smet, vous donnerez, à Bruxelles, le 19 avril prochain, au Collège Belgique, une leçon intitulée « Métaphysique de la laïcité et dynamique du religieux ». Quelles seront les lignes de faîtes de votre exposé ?

L’idée de départ repose sur la conviction que le concept de laïcité est aujourd’hui essoufflé, et qu’il faudrait tenter d’en proposer une approche nouvelle et originale. Nous l’appréhendons, pour l’heure, d’une façon trop statique, trop institutionnelle. Le sentiment religieux n’est pas comparable à un lobby, il n’est pas « privatisable ». Quand on a une religion, on la vit au travers de deux composantes, le partage de rites et de pratiques séculaires d’une part et une croyance métaphysique d’autre part. Reconnaître cette dualité est important. Nous sommes trop rivés sur le volet « rites » et à mon sens le religieux est plus complexe que la vision que nous en donnent certaines lectures de la laïcité.

On voit d’emblée les liens avec vos travaux précédents, la laïcité comme prolongement de votre domaine de recherche majeur : la philosophie politique en général et la question de la souveraineté tout particulièrement.

En effet, j’étudie depuis près de dix ans (*) l’autorité politique, sa nature et son évolution. Après des siècles d’histoire marqués par une autorité politique d’origine et de nature religieuses, la modernité entrée en scène s’est caractérisée par la volonté de séparer les deux registres. L’État aujourd’hui a bien construit son indépendance à l’égard du religieux mais notre société peine à donner sens au concept de transcendance. Les communautés attachées au sentiment religieux vont satisfaire leur envie de spiritualité dans un réinvestissement des pratiques cultuelles ou culturelles par opposition à un monde « humain trop humain » perçu comme froid et dématérialisé, et parfois dans un refuge identitaire.

Mon propos, au Collège Belgique, tentera donc de tracer à grands traits la forme que devrait prendre une laïcité plus adaptée, non pas un projet de société « froid » mais un concept de laïcité aussi dynamique que le religieux.

Par exemple, les enfants sont actuellement divisés dans leur parcours scolaire selon les convictions de leurs parents et leur inscription à tel cours philosophique ou religieux – et ce dans le « meilleur » des cas, dans l’enseignement officiel. Il y a, je crois, place pour une réflexion nouvelle sur des valeurs qui puissent rassembler croyants et agnostiques, sur une révision du programme qui permette aux élèves d’apprendre le contenu des autres religions et philosophies et d’acquérir des outils pour être à même de douter, de remettre en question.
Ce sont des voies pour sortir de la « crise d’hystérie » perpétuelle qui surgit à chaque polémique mettant aux prises croyants et laïques, que j’ai appelée le syndrome des agendas cachés. Certains arabo-musulmans de deuxième ou troisième génération, par exemple, se persuadent qu’on veut les assimiler, et les rendre identiques à nous-mêmes – selon leur opinion –, coupés de leurs racines, ce qui déclenche un surinvestissement, par rapport à la génération de leurs parents, dans leur culture. Ils croient en l’existence d’un agenda pour les assimiler. Du côté de la société « dominante », à l’autre extrême de la caricature, on se fait peur en imaginant qu’une partie des populations immigrées veut imposer la charia dans notre pays. Et bien entendu, le fantasme des uns nourrit celui des autres.

Proposer une vision rassembleuse de la laïcité est ardu mais prend tout son sens dans un contexte aussi passionnel. On peut adhérer à la modernité en s’engageant dans la spiritualité, qui n’est d’ailleurs pas un monopole des religions. À nous de montrer que la stricte séparation de l’État et de l’Église est au bénéfice de tous, et que la collectivité doit se définir par des projets communs.

Votre conférence au Collège Belgique fait donc bien écho à vos travaux précédents.

Philosophe de formation, j’ai été fasciné très vite par la manière dont la cité se gère, d’où mon orientation vers la philosophie politique et mon inclination pour les problèmes contemporains qui mettent aux prises les questions de peuples, d’identités, de démocratie. Il se fait que professionnellement – puisque j’ai toujours voulu mener un travail de terrain en parallèle à mes recherches – je suis aussi attiré par ces thématiques-là.

La laïcité s’inscrit dans cette dimension politique : le rôle de la cité pour chacun, de la démocratie qui est une période parmi d’autres, dans l’histoire des hommes, un état fragile vu son caractère imparfait. C’est aussi le deuil de quelque chose, un compromis historique entre le pouvoir du peuple par le peuple et la domination de quelques-uns sur d’autres, autour de la notion de représentativité pour garantir la non monopolisation du pouvoir par les mêmes et des garde-fous pour que personne n’en abuse.

Pour moi, la laïcité est la boîte noire philosophique qui mérite d’être revue et ce constat est une suite logique de mes travaux sur la souveraineté. Ma thèse de doctorat se terminait sur la question de la résistance des sociétés modernes à définir l’autorité de l’État. Le moyen trouvé pour gérer l’autorité, c’est le tiers autoritaire, une notion qui recouvre tous les mécanismes philosophiques et psychologiques pour créer des collectivités qui fonctionnent. Le tiers autoritaire assure le bon fonctionnement du système.

Tout cela m’a conduit naturellement à une réflexion au long cours sur le vivre ensemble, la diversité, l’égalité des chances et la liberté.

Vous publiez beaucoup ! Quels ouvrages souhaitez-vous mettre en exergue.

Ma thèse a donné lieu à un livre intitulé Le mythe de la souveraineté – Du Corps au contrat social. La souveraineté constitue un mythe appelé à poser l’autorité sur un principe de légitimité qui permette son succès. Ses structures renvoient à la modernité mais ses objectifs et sa nature sont comparables aux mythes fondateurs. Ce mythe sert à asseoir cette souveraineté abstraite et donc légitime et à expliquer et justifier la présence d’une autorité sur d’autres hommes par quelques-uns.

Depuis le Moyen ge et jusqu’à Hegel, l’histoire de la souveraineté de l’État est celle de l’émancipation progressive du politique sur le religieux. Peu à peu, on rejette la source de l’autorité, du Corps (du Christ) jusqu’au contrat social, par lequel les hommes décident de se gouverner.

Cette évolution s’accompagne, comme je l’ai déjà souligné, d’une perte de sens et de transcendance et nous confronte à notre finitude. Pour H. Arendt, l’autorité est inséparable de la religion et de la tradition. Comment la modernité peut-elle alors redonner du sens ? L’histoire contemporaine témoigne de cette quête de refuges où assouvir notre soif de vie intérieure. Pour certains, c’est le parti qui a exercé cet attrait mobilisateur, pour d’autres la nation…Il s’agit toujours d’affronter notre propre finitude.

Mon mémoire de licence portait sur les droits de l’homme. Je l’ai réalisé sous la direction de Jean-Marc Ferry, professeur de philosophie et sciences politiques (ULB). Lors d’un de ses cours sur Fichte, où J.-M. Ferry abordait la tension perpétuelle entre la manière dont les hommes se voient et celle dont ils estiment devoir se gouverner, j’ai eu un véritable déclic, et ai commencé à nourrir un intérêt puissant pour ces liens mystérieux entre sciences politiques et conceptions de l’homme. Cela m’a amené à aiguiller mon mémoire vers une approche critique des droits de l’homme (**).

S’il est un dogme de ma génération, c’est bien celui des droits de l’homme, tiraillés entre l’idéal moral qui les insuffle et le droit positif qui en fixe le contenu. J’ai eu envie d’aller voir du côté des penseurs critiques pour en revivifier le sens. J’ai d’abord étudié les grandes évolutions à travers le droit naturel classique, l’École allemande, le droit naturel moderne et l’idéalisme allemand. J’ai examiné la critique « révolutionnaire » celle de Burke ou de Marx et la critique de Nietzche destructrice sur l’essence même des droits de l’homme. Pour cette dernière, les idéologues des droits de l’homme militent pour un monde égalitaire qui s’aseptise. C’est le triomphe d’une égalité qui étouffe toute créativité.

De manière générale, je suis fasciné par l’histoire des idées, dont l’histoire factuelle est insuffisante à rendre compte les évolutions. Histoire et histoire des idées ne sont pas toujours porteuses des mêmes valeurs. Les porte-drapeaux du combat pour l’indépendance et la liberté aux États-Unis d’Amérique étaient les mêmes qui bénéficiaient du travail d’esclaves noirs chez eux. Il faut toujours tenter de se mettre à la place des contemporains d’une époque, de s’imprégner de leurs conceptions, du climat ambiant, pour affiner notre regard sur eux. D’ailleurs, nous-mêmes, qui peut prédire de quelle manière nous serons jugés dans un ou deux siècles, avec les décisions que nous prenons aujourd’hui ou celles que nous ne prenons pas ?

L’histoire des mentalités me plaît en ce qu’elle nous oblige à retrouver notre propre fragilité, c’est une bonne hygiène de pensée. Ce qui émerge de l’histoire des idées et des mentalités, ce sont des grands hommes qui ont été visionnaires.

Nous pouvons aussi, par le biais de ce qui concrétise le mal absolu pour notre société – et chacune a besoin de désigner ses démons et ses boucs-émissaires – circonscrire ce qui nous fait peur et ce à quoi nous voulons ressembler ou non.

C’est par ce cheminement que vous êtes arrivés à cultiver le sens de la nuance ?

Oui, je me suis intéressé à la culture du cloisonnement, à ce qui caractérise la politique dans son aspect de jeux de rôle. Idéologiquement, je m’assume comme libéral de gauche ; l’essence d’une société réside dans son souci de préservation de la liberté et de l’esprit d’entreprise, mais celle-ci doit permettre que se réalise une puissante idée de la solidarité basée sur une approche qui motive les gens à se réaliser. La tension entre individus et société n’est pas un drame, elle est créatrice et nécessaire.

Les radicalisations idéologiques sont impuissantes à régler la plupart de nos problèmes, la nuance va donc devenir une nécessité, et pas seulement un luxe intellectuel. La question du voile, par exemple, est un beau cas de figure pour illustrer l’importance de la nuance. À mes yeux, les signes religieux n’ont pas le même impact selon la fonction que l’on occupe dans la société. La neutralité peut s’imposer dans la fonction publique, pour des questions d’équité qui dépassent la liberté individuelle en ce qu’ils mettent en jeu la cohésion de la société. Par contre si l’on est consommateur du système ou écolière (d’un certain âge), il me paraît difficile de voir sa liberté d’expression limitée. Ce genre de débat ne peut échapper à la proportion, donc à la nuance.

Mais la nuance n’empêche pas les limites, qui sont nécessaires pour délimiter la discussion. Et celles-ci dépendent de ce qui rend cette discussion possible. Ainsi, il me parait légitime d’argumenter que la burqa ou le voile intégral doivent être prohibés en ce qu’ils empêchent la visibilité – j’aurais envie de dire la lisibilité – du visage, et donc l’interaction entre subjectivité, si essentielle à la société libérale et démocratique. Pour moi, le rapport social implique que les visages puissent se voir, que les sentiments des interlocuteurs puissent s’y lire ; la transparence contribue à la confiance, l’inverse traduit le refus du contact, le repli dans son monde. Il s’agit d’un exemple de limitation légitime d’une liberté individuelle.

Enfin, je tente de cultiver cette fameuse nuance par le biais de mon billet radio hebdomadaire (la Première, RTBF), qui me permet de tenter un traitement philosophique de l’actualité. J’aime beaucoup le langage radio et jouer avec les différentes formes d’expression, qui oblige à la concision, au style et à la formule. Cela permet de faire réagir et de poursuivre par après avec les personnes intéressées, comme ce fut le cas par les billets sur les indignés, sur la burqa, sur la crise (la facture des 30 glorieuses), sur les nouvelles formes du monde du travail.

D’autres expériences professionnelles ont-elles aussi contribué à la maturation de vos idées ?

Assurément. J’ai toujours eu à combiner un emploi de terrain, concret avec mes recherches philosophiques. Avec le recul, c’est plutôt une chance. Cela me procure un équilibre qui me convient ; chaque plateau de la balance modère l’autre.

Mon premier « job » véritable, je l’ai exercé au Cabinet du Ministre-Président de la Communauté française, Hervé Hasquin. J’y ai travaillé pendant toute une législature, de 1999 à 2004, avec la chance de pouvoir travailler sur une compétence propre, l’égalité des chances. Nous avons initié des actions pédagogiques autour des thèmes de la citoyenneté, du devoir de mémoire et avons réalisé quelques ouvrages utiles, comme des manuels scolaires sur l’histoire des religions ou de l’immigration. J’y ai aussi éprouvé la dureté du monde politique et l’épuisant travail qu’il faut fournir pour faire avancer le moindre dossier dans un pays de compromis permanent, soutenu entièrement par les rapports de force, et où la phobie de ne pas « se faire avoir » par l’autre l’emporte régulièrement sur l’intérêt général. C’était formateur et enrichissant à tous points de vue.

De 2006 à 2010, j’ai collaboré au « Centre pour l’Égalité des Chances et la Lutte contre le Racisme », au département « migrations ». C’est une institution fascinante, tant par l’étendue de ses possibles que lui offre sa position de carrefour institutionnel, que par les limites inhérentes au politiquement correct que lui impose malheureusement, dans un pays comme le nôtre, cette même position de carrefour.

Les migrations, en particulier, voilà un domaine dans lequel notre pays n’a pas de politique, les plus débrouillards s’en tirent, les autres pas… Il n’y a pas eu jusqu’ici un vrai courage politique pour définir ce que nous visons, pour organiser un tant soi peu les flux migratoires.

A-t-on besoin en Belgique d’une migration économique ou pas ? Nous sommes tellement sclérosés que la question même « porte » déjà une charge idéologique. Les avis sont partagés et peu étayés. La situation actuelle polarise les idéologies : à droite, la peur de l’étranger prédomine alors que du point de vue du marché de l’emploi, l’immigration pourrait être un atout, à gauche c’est souvent l’hypocrisie qui revient à refuser l’immigration de travail pour protéger l’emploi intérieur, tout en encourageant un discours ouvert vis-à-vis des sans-papiers – c’est-à-dire les plus débrouillards des migrants économiques refusés a priori.

Si on compare avec le Canada qui organise la migration à l’aune de ses besoins socio-économiques, on mesure l’effet dévastateur de l’absence de politique, pour le pays et pour le demandeur. Il devrait y avoir une voie officielle et normale d’immigration pour le travail. Aujourd’hui sévit chez nous une pratique de type « loterie ». Nos centres fermés servent essentiellement à montrer à l’opinion publique que nous avons des frontières !

En 2008, le Centre pour l’égalité des chances, en partenariat avec la Fondation Roi Baudouin, a organisé trois colloques internationaux sur la migration économique. Nous l’avions appréhendée du point de vue des pays d’accueil, des pays d’origine et des migrants eux-mêmes. Là encore, une telle nuance était indispensable pour aborder toutes les facettes d’une question difficile, que nos sociétés ne pourront plus éternellement éluder.

Aujourd’hui, je dirige une ASBL « Promo Jeunes AMO », un service d’aide en milieu ouvert (aide à la jeunesse), dont la permanence sociale est plantée en plein cœur de la station de métro « De Brouckère ». Chaque jour nous accueillons les jeunes en déshérence, en recherche ou simplement en quête d’une information (900 par an en moyenne) que nous aidons, informons et réaiguillons le cas échéant vers des organisations ad hoc. Je suis très sensible à l’intégration. Il me paraît urgent d’investir dans les jeunes de quartiers, de créer des entreprises et actions de toutes natures avec et autour d’eux, de les aider à se forger un avenir dans une ville en explosion démographique et qui affiche un taux de chômage des jeunes affolant. L’aide apportée par ce genre d’association peut sembler une goutte d’eau, mais voir le soutien que l’équipe offre au jour le jour me convainc que c’est une partie de la solution. Personnellement, jamais je ne me suis senti aussi utile quelque part.

Maud Sorède, février 2012.

(*) De Smet François, Le mythe de la souveraineté. Du corps au contrat social, E.M.E., Fernelmont , 2011.
De Smet, François, Le Tiers autoritaire. Essai sur la nature de l’autorité politique, Éditions du Cerf, Paris, 2011.
(**) De Smet, François, Les droits de l’homme. Origines et aléas d’une idéologie moderne, Éditions du Cerf, Paris, 2001.



Catégories :Interventions & presse

1 réponse

  1. J’aimerai lire le commentaire de A.MORELLI…la spécialsite des religions, dont vous partagez l’espace universitaire…proximité de lieu,.
    Sans plus(?)

    Bernard HALLEUX

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